Saint Benoît du Sault, commune millénaire reconnue comme l'un des 100 plus beaux villages de France, a tenu ce week-end sa foire aux vins des pays de Loire, qui rassemble chaque année de nombreux amateurs de jolis crus.
Moi-même viticulteur, c'est avec plaisir que je me suis rendu à Saint Benoît, croisant là aussi bien les visiteurs occasionnels que les fidèles des premières éditions. L'ambiance chaleureuse des dégustations se mêle aux achats d'une clientèle désireuse d'égayer de futurs repas de fête.
Durant les 3 années que je viens de passer sur les bancs de l'Assemblée nationale, j'ai eu à coeur de défendre nos vins, ces produits du terroir qui font partie de notre alimentation et pour lesquels il est nécessaire de permettre aux producteurs d'assurer un minimum de publicité.
Bien évidemment, toute la difficulté est de ne pas encourager la consommation excessive d'alcool, qui brise la vie de trop nombreux ménages et reste une cause de mortalité supérieure au tabac. Mais diaboliser nos vins n'aidera pas à responsabiliser les citoyens : il est possible d'apprécier le vin sans s'enivrer. C'est un apprentissage, qui fait partie de la culture française, et qu'il est juste de préserver.
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