Après un passage sur le marché du Blanc, j'ai participé aujourd'hui à l'opération de ferme en ferme, qui permet de valoriser la globalité d'un territoire à travers les produits et services de son agriculture.
Qu'il s'agisse des vins de Valençay et du travail de la vigne, de l'élevage de bovins, des exploitations céréalières, des ateliers d'huile carburant et alimentaire, d'élevage de chèvre, de fabrication de fromages, des vergers bios, des vaches laitières, des producteurs de légumes : l'Indre est riches de produits de ses terroirs.
Mon activité d'exploitant agricole, ainsi que mes responsabilités au sein du lycée agricole de Châteauroux, et donc de la Ferme des Ages au Blanc, m'ont convaincu de la nécessité de poursuivre une politique d'installation des jeunes toujours plus active : c'est par la formation, l'innovation, et la recherche de produits de qualités, que nous pourrons vivre de nos métiers.
Si la politique agricole commune suscite réglièrement de vives critiques, il faut aussi souligner que les exploitants français ont accompli des efforts considérables pour respecter des normes environnementales et sanitaires toujours plus drastiques, et parfois excessives ou inadaptées. Tout ne peut pas se décider à Bruxelles, même si l'Europe permet aussi de mieux faire respecter nos appellations d'origine. Comme souvent, tout est question de mesure. L'Europe est une chance, à nous de dialoguer davantage avec nos partenaires pour mieux défendre nos intérêts communs.
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