LE « PACTE » POUR LA RECHERCHE : UN NOUVEAU SOUFFLE
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Le Gouvernement a lancé, en même temps que la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006 qui en est la traduction législative, le Pacte pour la Recherche qui associe la Nation, ses chercheurs et tous les acteurs publics ou privés du secteur dans un vaste programme d’actions. De nouveaux débouchés professionnels ont été ouverts grâce, d’une part, à un effort important en direction de la recherche publique et, d’autre part, à la suite de nombreux départs en retraite.
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● La programmation d'un effort public sans précédent : 19,4 milliards d’euros supplémentaires en cumulant les efforts sur les années 2005 à 2010 pour atteindre un budget total pour la recherche de 24 milliards d’euros pour 2010, soit 27,3% de plus que le budget 2004.
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● De nouveaux outils garants de la cohérence et de l'efficacité des politiques de recherche :
- le Haut Conseil de la Science et de la Technologie : pour donner les grandes orientations et éclairer les choix du Gouvernement ;
- l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) pour soutenir la logique de projets et apporter les financements ;
- l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) pour évaluer de façon systématique et unifiée (installée le 21 mars 2007).
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● Des coopérations renforcées dans des pôles de recherche et des campus : le Pacte pour la Recherche a créé des mécaniques visant à promouvoir la coopération entre les acteurs publics.
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● Les pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : ils doivent rapprocher les universités et les organismes de recherche afin de mutualiser leurs activités ou leurs moyens.
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● Les réseaux thématiques de recherche avancée (RTRA) :
- pour renforcer les partenariat publics / privés ;
- pour favoriser l’émergence de grands campus de recherche autour d’un projet scientifique spécifique, avec une réelle visibilité internationale.
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● Dans une logique géographique : les pôles de compétitivité
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● Dans une logique technique et professionnelle : création de deux nouveaux statuts pour faciliter ces rapprochements : l’établissement public de coopération scientifique (EPCS) et la fondation de coopération scientifique.
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● Des carrières scientifiques plus attractives
Dès 2004, le Gouvernement a pris des mesures en faveur de l’emploi scientifique, à la suite de la reprise de la concertation avec les chercheurs. De nombreuses dispositions de la loi de programme du 18 avril 2006 visent, à toutes les étapes de la carrière des chercheurs, à promouvoir l’emploi, la mobilité professionnelle et les collaborations multiples :
- allocations de recherche revalorisées pour les jeunes chercheurs : augmentation de 8% du montant mensuel des allocations de recherche au 1er janvier 2006 et nouvelle revalorisation de 8% au 1er février 2007 ;
- renforcement du dispositif post-docs : les 400 contrats post-docs, créés par le Gouvernement dès 2003, ont été renforcés par 200 nouveaux postes en 2004, dans le but de permettre aux jeunes chercheurs de bénéficier d’un complément de formation et de découvrir différents laboratoires grâce à l’obligation de mobilité qui lui est associée ;
- développement des conventions industrielles de formation par la recherche en entreprise (CIFRE) : la quasi-totalité (95%) des chercheurs en bénéficiant trouvent un emploi en entreprise après leur doctorat ;
- augmentation du nombre de chercheurs associés, afin d’assurer des financements supplémentaires aux jeunes en fin de thèse ou en cours d’insertion professionnelle ;
- amélioration de plusieurs dispositifs visant à faciliter le partage entre les activités d’enseignement et les activités de recherche ;
- renforcement des échanges entre chercheurs français et étrangers.
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