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Chiffres clés :
● Baisse du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans de 11%, depuis 1 an.
● 300 000 contrats jeunes en entreprise, conclus depuis 2002.
● 356 000 jeunes en apprentissage en septembre 2006 soit +9,5% sur les 6 premiers mois de 2006.
● 300 000 jeunes en contrat d’insertion dans la vie sociale.
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DES OUTILS POUR L’ACCÈS DES JEUNES A UN EMPLOI DURABLE
● Le contrat jeune en entreprise : créé en 2002, c’est un CDI destiné aux jeunes de 16 à 25 ans. L’employeur touche en contrepartie pendant 2 années une aide forfaitaire de la part de l’Etat, dont le montant est fonction du niveau de formation du jeune embauché. Depuis 2002, 300 000 contrats ont été signés.
● Le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS) : mis en place dans la loi de cohésion sociale de janvier 2005, ce dispositif propose un accompagnement personnalisé vers l’emploi durable pour tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans, en difficulté d’insertion professionnelle. Chaque jeune est sous la responsabilité d’un référent qui lui propose, en fonction de la situation et de ses besoins, un emploi, une formation, une aide à l’insertion ou à la recherche d’emploi. Pendant les périodes où les jeunes ne reçoivent aucune rémunération, ils bénéficient d’une allocation jusqu’à 300 euros par mois. Au 30 novembre 2006, près de 300 000 jeunes ont intégré le programme CIVIS. Près des 2/3 des jeunes en CIVIS ont intégré un emploi ou une formation.
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UN ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISÉ DES JEUNES
● Des plates-formes de vocation pour orienter vers les métiers qui recrutent (92 en 2006 et 17 supplémentaires en 2007) afin d’aider les jeunes à trouver un emploi, notamment dans les métiers porteurs ou en tension. 81 760 candidats ont été évalués depuis début 2006, 50 000 ont été présentés sur des offres d’emploi et 17 000 ont déjà été recrutés.
● La création d’un crédit d’impôt de 1 000 euros pour les jeunes de moins de 26 ans acceptant de travailler dans un métier connaissant des difficultés de recrutement.
● La mise en place des actions préparatoires de recrutement, d’une durée maximum de 3 mois, consistant en une formation d’adaptation au poste de travail en entreprise et débouchant sur une embauche. 50 000 actions de ce type sont prévues à la fin 2007.
● Des entretiens individuels avec les missions locales et l’ANPE, en particulier en direction des jeunes habitants des zones urbaines sensibles. En 2007, mise en place de « groupes solidarité emploi » dans les ZUS.
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UN MEILLEUR ENCADREMENT DES STAGES
● Rédaction d’une Charte des stages afin de définir les bonnes pratiques et lutter contre les abus. Toutes les conventions de stages doivent s’y référer.
● Indemnisation obligatoire pour tous les stages de plus de 3 mois consécutifs : le montant de celle-ci sera fixée par convention de branche, accord professionnel étendu ou à défaut, par décret.
● Instauration d’une franchise de cotisations sociales à hauteur de 360 euros d’indemnisation mensuelle, pour revaloriser les indemnités versées aux stagiaires.
● Obligation d’une convention de stage pour les stages effectués en milieu professionnel ;
● Limitation de la durée des stages à 6 mois (à l’exception de ceux qui sont intégrés à un cursus pédagogique).
● Mise en place en 2007 d’une bourse des stages en entreprises : l’ANPE devrait rassembler l’ensemble des propositions disponibles et les rendre accessibles sur internet.
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LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION EN ALTERNANCE
Voie d'excellence vers l'emploi, la formation par alternance permet de mieux répondre aux besoins du marché du travail :
● Objectif du plan de cohésion sociale : 500 000 apprentis en 2009.
● Création d’un crédit d’impôt pour inciter les entreprises à recruter des apprentis.
● Revalorisation du statut et de la rémunération de l’apprentissage : création d’une carte d’apprenti, exonération d’impôt pour les revenus de l’apprentissage.
● Développement de l’apprentissage dans les grandes entreprises : modulation de la taxe d’apprentissage en fonction de la part des jeunes en contrats d’apprentissage ou de professionnalisation dans les entreprises de plus de 250 salariés.
● Création d’un dispositif d’apprentissage junior : ouvert aux volontaires âgés d’au moins 14 ans pour apprendre un métier à des jeunes souvent confrontés à la spirale de l’échec dans le cadre scolaire traditionnel.
● Succès des contrats de professionnalisation : se substituant aux anciens contrats en alternance, il a enregistré une progression de 32% au plan national en 2006 (en novembre 2006, 200.000 contrats conclus).
● Nouveau mode de recrutement dans la fonction publique par le biais de l’alternance : le PACTE (parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière et de l’Etat). Il permet aux jeunes de 16 à 25 ans sortis du système éducatif sans diplômes ou ayant des difficultés d’insertion professionnelle de bénéficier d’une formation en alternance et d’intégrer la fonction publique, à l’issue d’un examen professionnel.
● Dispositif Défense deuxième chance pour les jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme ni qualification. Ces jeunes ont l’opportunité d’obtenir une formation validée par l’Education nationale afin de les aider à trouver un emploi.
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