J'ai fait aujourd'hui un passage express à Paris : suite au premier tour des présidentielles dimanche dernier, Nicolas Sarkozy rassemblait autour de lui les parlementaires UMP pour leur adresser quelques mots.
Fidèle à lui même, il est apparu dynamique, concentré, et conscient de la responsabilité qui est la sienne. Il a redit sa volonté de "faire le rassemblement du peuple français le plus large possible" et d'être "le président de l'ouverture". Il a surtout précisé qu'il ne s'agit pas de "l'ouverture politicienne" ou "partisane", mais de l'ouverture d'esprit, cent fois préférable : s'il devait être élu, son Gouvernement devrait comporter des personnalités reflétant largement cette volonté d'être le président de tous les Français.
Après cette réunion, je suis rapidement passé à l'Assemblée pour relancer plusieurs dossiers encore urgents, avant de sauter dans un train et arriver à l'heure à mon rendez-vous avec le conseil municipal de Chalais, près de Bélâtre.
Certains d'entre vous m'ont déjà posé la question : si vous êtes aussi actif, c'est parce que vous êtes en campagne ? La vérité, c'est que mon agenda des trois dernières années a été très semblable : pour moi, les visites de communes sont nécessaires. Les maires, les adjoints, les conseillers municipaux, et tous les citoyens qui souhaitent me rencontrer, en ont le droit tout à fait légitime.
Représenter les Français, c'est d'abord être à leur écoute. J'estime que la proximité ne doit pas être un vain mot.
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